La collecte médicale concerne généralement les déchets d’activité de soins à risques infectieux. Ils proviennent des actions de diagnostic, de suivi et de traitement menées par des médecins. De fait, ils peuvent renvoyer à des seringues, des compresses, des aiguilles, des cathéters, des tubes de prélèvements et à des liquides biologiques. Ainsi, ils peuvent contenir des agents infectieux. Leur manipulation comporte des risques.
Les responsables de la collecte médicale
Plusieurs professions manipulent les DASRI. Toutefois, le protocole de gestion de ces derniers doit être pris en charge par des médecins, des infirmiers, des sages-femmes, des chirurgiens, et des vétérinaires. Par ailleurs, les tatoueurs-perceurs, les éleveurs et les thanatopracteurs peuvent aussi avoir cette responsabilité. Quel que soit le type d’établissement concerné, il est nécessaire de définir les lieux de stockage des déchets avant leur collecte. Dans ce sens, il faut mettre en place un contrat avec le fournisseur des contenants pour cette activité. Ceci dit, pour mettre en place une collecte médicale dans un cas d’automédication, il faut être accompagné par les pharmacies qui délivrent les produits.
Les emballages destinés aux déchets médicaux
Le choix des emballages pour la collecte des déchets médicaux dépend de la nature et du volume de ceux-ci. De même, ces outils doivent respecter des normes particulières. En clair, les sacs en plastique sont utilisés pour les déchets solides ou mous et sont soumis à la norme NF X30-501. Par contre, les caisses en carton respectent la norme NF X30-507. D’autre part, pour les résidus perforants, il faut faire usage des mini-collecteurs et des boîtes adaptées qui suivent la norme NF X30-500. Mais, s’il s’agit de substances liquides et semi-liquides, il est recommandé de les collecter dans des fûts et des jerricans correspondant à la norme NF X30-506. En outre, ces contenants doivent être éloignés des espaces de vie de famille.
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