Crise économique, confrontations politiques, violences et autres catastrophes : voir ou entendre parler de situations pénibles booste l’envie de calories.
Les images télévisées relatant des événements pénibles génèrent du stress et de l’anxiété. Résultat: grignotage et excès alimentaires!
Nous avons naturellement tendance à consommer plus d’aliments riches en calories qui prolongent la sensation de satiété lorsque nous nous sentons menacés. Nous n’y pouvons rien, c’est notre instinct de survie qui nous dicte de le faire.
Selon plusieurs études américaines récentes publiées dans la revue Psychology Science, cette tendance irrépressible se produirait également lorsque nous sommes confrontés à des images ou descriptions de situations pénibles, comme celles que nous rapportent chaque jour la presse écrite, la radio, la télévision et les médias en ligne. Une équipe de scientifiques américains a observé le comportement alimentaire de personnes exposées successivement à des messages « neutres » et à des messages inquiétants dans lesquels il était question, par exemple, de confrontations politiques, de violence, de crise économique ou de guerres. Dans l’une de leurs expériences, ils ont pu observer une augmentation de près de 70% de la consommation de nourriture à haute densité calorique pendant la diffusion de ces mauvaises nouvelles. Les participants réagissaient instinctivement comme s’ils devaient se préparer à affronter une situation de famine ou de disette ou pire (se battre contre un tyrannosaure ou une invasion de chenilles géantes !).
Que faut-il tirer de tout cela en pratique ?
Regarder, lire ou écouter les nouvelles (hélas majoritairement mauvaises !) en mangeant, ce n’est pas bon pour la ligne ! Les résultats des recherches mentionnées plus haut vont dans le même sens que les recommandations des nutritionnistes d’aujourd’hui et d’hier: pour manger moins, le repas doit se dérouler dans une atmosphère calme, détendue et conviviale et surtout sans stress. Le stress est souvent à l’origine d’une prise de poids, surtout au niveau du ventre. En outre, il est important de ne pas faire « autre chose » en mangeant et de mastiquer lentement en se concentrant sur la saveur de chaque bouchée.
Voici revenue la saison des robes légères et des maillots de bain. Avant de vous lancer dans un régime amaigrissant draconien ou dans un programmes sportif anti-kilos épuisant, lisez attentivement ces quelques conseils!
Vous avez un peu de poids à perdre pour vous sentir bien dans votre peau cet été? Sachez qu’il n’est pas forcément nécessaire de vous lancer dans un programme amaigrissant drastique…
Les graisses de réserve constituent jusqu’à 18% du poids de l’homme et 25% du poids de la femme : lorsque ces proportions sont dépassées, il est recommandé d’entreprendre un régime amaigrissant combiné à un programme d’exercice physique adéquat. Pour être utilisées comme carburant par l’organisme, les graisses corporelles doivent d’abord être désintégrées en glucides et en acides gras. Le processus chimique de désintégration des graisses s’appelle la lipolyse*.
Comment faciliter la lipolyse et le déstockage des graisses de réserve?
*Pour être en mesure de déclencher la lipolyse, la cellule graisseuse doit fonctionner parfaitement bien, ce qui n’est pas toujours le cas chez les personnes qui connaissent un surpoids important.
Les sportifs réguliers sont moins sujets au stress et à l’anxiété que les non sportifs, la pratique d’un sport ayant un effet relaxant et antidépresseur, notamment en raison de la libération dans le cerveau d’endorphines pendant et après un effort physique soutenu.
Pour combattre le stress et se remonter le moral, rien de tel que l’exercice physique!
Lorsque nous pratiquons un sport régulièrement, nous nous sentons plus détendus et confiants. Et après un certain temps, quand nous nous y sommes habitués, nous ne pouvons souvent plus nous en passer, tellement nous nous sentons bien après l’effort.
En fait, il existe bien une forme de « dépendance » liée à cette sensation agréable que nous procure l’activité physique. Une fois habitués à en faire, si nous n’avons pas notre dose hebdomadaire, nous sentons une sorte de « manque ». Rien de bien grave, rassurez-vous ! Tout est une question d’équilibre et de modération. Pourvu que nous n’exagérions pas, que nous restions raisonnables, nous ne risquons pas de devenir des « drogués » ou des « obsédés » du sport. Au contraire, cette petite sensation de manque qui se manifeste par exemple par un peu de nervosité, d’agitation et/ou de mauvaise humeur, est favorable à l’envie de s’y remettre. Si après un certain temps, nous ne pouvons plus nous en passer, c’est tant mieux.
Une combinaison appropriée d’exercice cardiovasculaire et de musculation, dans laquelle vous introduisez des changements de rythme (accélérations fractionnées) et de la variété, sans oublier de bouger autant que possible quand vous le pouvez, à tous les moments de la journée, voilà le cocktail de base qui permettra de secouer votre métabolisme et de perdre du poids. A lire aussi: quel sport choisir pour maigrir
L’exercice physique aide aussi à évacuer les toxines accumulées par notre organisme qui le fragilisent et aide à purifier notre corps. Il fait du bien au corps et booste le moral et la confiance en soi. Se dépenser régulièrement permet de rester plus calme et détendu en toute circonstance, de mieux résister à l’assaut de nos émotions et de se protéger des agressions du monde qui nous entoure. A lire aussi: dix bonnes raisons de faire du sport avec ou sans régime amaigrissant