Les sportifs réguliers sont moins sujets au stress et à l’anxiété que les non sportifs, la pratique d’un sport ayant un effet relaxant et antidépresseur, notamment en raison de la libération dans le cerveau d’endorphines pendant et après un effort physique soutenu.
Pour combattre le stress et se remonter le moral, rien de tel que l’exercice physique!
Lorsque nous pratiquons un sport régulièrement, nous nous sentons plus détendus et confiants. Et après un certain temps, quand nous nous y sommes habitués, nous ne pouvons souvent plus nous en passer, tellement nous nous sentons bien après l’effort.
En fait, il existe bien une forme de « dépendance » liée à cette sensation agréable que nous procure l’activité physique. Une fois habitués à en faire, si nous n’avons pas notre dose hebdomadaire, nous sentons une sorte de « manque ». Rien de bien grave, rassurez-vous ! Tout est une question d’équilibre et de modération. Pourvu que nous n’exagérions pas, que nous restions raisonnables, nous ne risquons pas de devenir des « drogués » ou des « obsédés » du sport. Au contraire, cette petite sensation de manque qui se manifeste par exemple par un peu de nervosité, d’agitation et/ou de mauvaise humeur, est favorable à l’envie de s’y remettre. Si après un certain temps, nous ne pouvons plus nous en passer, c’est tant mieux.
Une combinaison appropriée d’exercice cardiovasculaire et de musculation, dans laquelle vous introduisez des changements de rythme (accélérations fractionnées) et de la variété, sans oublier de bouger autant que possible quand vous le pouvez, à tous les moments de la journée, voilà le cocktail de base qui permettra de secouer votre métabolisme et de perdre du poids. A lire aussi: quel sport choisir pour maigrir
L’exercice physique aide aussi à évacuer les toxines accumulées par notre organisme qui le fragilisent et aide à purifier notre corps. Il fait du bien au corps et booste le moral et la confiance en soi. Se dépenser régulièrement permet de rester plus calme et détendu en toute circonstance, de mieux résister à l’assaut de nos émotions et de se protéger des agressions du monde qui nous entoure. A lire aussi: dix bonnes raisons de faire du sport avec ou sans régime amaigrissant
Chanter c’est bon pour le moral et pour la santé. Tout comme les sports doux, le chant peut vous aider à perdre des kilos et à mieux contrôler votre poids.
Fredonner son air préféré sous la douche ou en passant l’aspirateur, faire du karaoké entre copains ou chanter dans une chorale : le simple fait de chanter sollicite notre corps tout entier. Certes une heure de chant ne permet pas de dépenser autant d’énergie qu’une heure de jogging ou de natation. Mais vous brûlerez tout de même autant de calories qu’en marchant d’un bon pas, en pratiquant le yoga ou en faisant le ménage.
La quantité d’énergie dépensée dépend aussi de la manière dont vous chantez : pour brûler un maximum de calories, il est préférable de chanter bien fort, sans micro, debout ou mieux, en dansant. Au minimum, le chant fait travailler les cordes vocales, les muscles du visage et de la bouche, la langue, le larynx, le pharynx, mais aussi et surtout, les muscles abdominaux, les muscles thoraciques et les poumons. Chanter régulièrement améliore la respiration, le souffle et la capacité pulmonaire, ce qui booste l’oxygénation du sang et le métabolisme de base.
Le nombre de calories dépensées en chantant dépend surtout du poids corporel. Cela peut aller jusqu’à 200 calories par heure (ce qui n’est pas mal!) voire davantage si l’on chante en dansant, par exemple. Pour comparer: une personne d’un poids de 60 kilos brûle 190 calories par heure de nettoyage vigoureux et 210 calories par heure de marche à une vitesse de 5 km par heure; une personne de 80 kilos brûle, quant à elle, 250 calories par heure de nettoyage vigoureux et 280 calories par heure de marche à une vitesse de 5 km par heure.
Le chant a bien d’autres effets bénéfiques. Il permet d’aiguiser la concentration et de se sentir mieux dans sa peau. Les sons les plus aigus résonnent dans le haut du corps jusque dans le crâne ; ils stimulent le système nerveux et chassent les maux de tête et les idées noires. En revanche, les sons plus graves résonnent dans le bas du corps ; ils favorisent la digestion et détendent les muscles des jambes et du bassin. Certaines thérapies et techniques de développement personnel sont basées sur la pratique du chant. La psychophonie, inventée dans les années 1960 par la musicienne et cantatrice française Marie-Louise Aucher, établit des correspondances vibratoires entre les sons et le corps: à chaque son correspondrait une partie du squelette. Dans le chant prénatal, technique née de la psychophonie, les futurs parents apprennent notamment comment utiliser certains sons lors de l’accouchement pour détendre les muscles du périnée et stimuler les contractions utérines.
Dans son livre « Et si ça venait du ventre », l’ostéopathe et diététicien français Pierre Pallardy présente le ventre comme un deuxième cerveau capable d’émotions et de pensées. Son dysfonctionnement serait la source de nombreux problèmes de santé et des kilos superflus notamment.
D’après lui, le ventre est un cerveau à part entière. La preuve : il communique en permanence avec le cerveau supérieur et produit la quasi-totalité de nos cellules immunitaires ainsi qu’un nombre important de neurotransmetteurs comme la sérotonine. En outre, certaines émotions seraient régies par le ventre.
Conclusion : notre santé dépend d’un bon équilibre entre nos deux cerveaux. De là à affirmer qu’on pense avec le ventre, il n’y a qu’un petit pas. Je n’hésite pas à le franchir, explique Pierre Pallardy, qui s’inspire notamment des recherches du professeur Mickael Gershon, spécialiste en anatomie et biologie cellulaire de l’Université de Columbia et auteur du livre « The second brain ».
Les comportements alimentaires anarchiques responsables des kilos superflus (boulimie, grignotage compulsif, fringales, etc.) découlent généralement du stress, du surmenage, des frustrations et autres émotions négatives associées à la vie moderne. Le ventre souffre de ballonnements, de spasmes et de crampes. Il élimine mal et accumule des graisses de réserve un peu partout sur le corps. Fatigue, insomnies, problèmes sexuels, cellulite… divers autres maux plus ou moins graves seraient aussi le résultat d’un disfonctionnement du ventre.
Pour retrouver la santé, maigrir et conserver son poids idéal, l’auteur propose une gymnastique un peu bizarre, la « gymnastique des deux cerveaux ». Il s’agit d’une succession de mouvements imaginaires inspirés des gestes naturels, quotidiens et oubliés de la vie à la campagne : tirer de l’eau d’un puits, couper du bois, tirer des cordes, enfoncer des piquets, pousser, tirer, écarter ou soulever des charges lourdes… Ces actions physiques simples contribuaient autrefois à éliminer le stress et l’agressivité, à effacer les angoisses et à calmer le système nerveux central. Selon Pierre Pallardy, il est possible de restaurer un bon équilibre entre les deux cerveaux en reproduisant ces gestes perdus.
Source : Pierre Pallardy « Et si ça venait du ventre » (Robert Laffont)