Lorsqu’on a les oreilles sales, le premier réflexe que nous avons en tant qu’Occidentaux est d’utiliser un Coton-Tige afin de déloger le cérumen disgracieux. Cette opération n’est toutefois pas sans risque puisque cela peut provoquer des irritations au mieux et une perforation du tympan au pire (on concède cela dit que c’est assez rare). En quoi l’utilisation d’un cure-oreille permettrait-elle de limiter ces risques ?
Principes de base du curage et avantages du cure-oreille
Avant toute chose, il convient de rappeler comment doit normalement s’effectuer le nettoyage de la partie externe de notre système auditif. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le cérumen logé au fond de notre oreille ne va pas spontanément la boucher. Il possède même un rôle protecteur puisqu’il empêche les gênes et autres bactéries d’y pénétrer tout en assurant un degré d’humidité adéquat. Ainsi, lorsqu’on nettoie son oreille, il ne faut jamais aller au fond et toujours se contenter de la partie la plus externe où se trouve du cérumen oxydé prêt à être éliminé.
Le principal problème du Coton-Tige est sa forme arrondie qui incite l’utilisateur à l’enfoncer dans l’oreille. Résultat : le cérumen s’accumulera au fond et formera un bouchon. Le cure-oreille (aussi parfois appelé curette) possède une boucle métallique avec une forme légèrement incurvée, ce qui empêche normalement notre cire d’oreille de s’enfoncer toujours plus loin. De plus, le fait que le cure-oreille soit en inox possède plusieurs avantages : d’une part, vous pourrez le laver facilement puisqu’il est lisse et n’est pas poreux.
D’autre part, ce métal ne s’oxyde pas, ce qui assure une utilisation sur un temps très long. Surtout lorsqu’on le compare à un coton tige qui n’a qu’une utilisation unique ! Enfin, l’inox est également reconnu pour être très hygiénique, c’est pourquoi il est beaucoup employé dans les cuisines. Dernier conseil : pas la peine de faire un curage quotidien, une fois par semaine suffit amplement !