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Nutrition

Maigrir Zen pour retrouver Santé, Forme et Vitalité – 1ère partie

 

D’après le Dr Jean-Philippe Zermati il est possible de perdre du poids sans régimes hypocaloriques ni restrictions alimentaires. Comment ? En s’attaquant aux Troubles de la Régulation des Apports Caloriques (TRAC) causés par une perception déformée ou inhibée des sensations alimentaires.

Certaines pensées et émotions peuvent avoir un impact sur la faim et l’appétit. Les obsessions et croyances alimentaires peuvent ainsi provoquer une prise de poids…

Toutes les personnes qui ont déjà fait l’expérience d’un régime amaigrissant hypocalorique savent combien il peut être difficile de s’imposer et de se tenir à une réduction parfois drastique de calories journalières. Dans son livre « Maigrir sans régime » (Odile Jacob), le nutritionniste et thérapeute comportementaliste français Jean-Philippe Zermati n’hésite pas à affirmer que toute personne possède la capacité physiologique et psychologique d’ajuster spontanément sa consommation d’aliments à sa dépense énergétique et de se maintenir autour de son poids d’équilibre. Certaines personnes présentent une génétique leur imposant un poids d’équilibre élevé et il faut tenir compte de ce facteur également. La prise de poids et le dépassement du poids d’équilibre seraient dus à une défaillance de la régulation naturelle.

Comme beaucoup de nos sensations, la faim et l’appétit se trouvent sous l’influence de l’émotion et de la pensée. Des « troubles de la régulation des apports caloriques » ou TRACs surviennent lorsque les sensations alimentaires sont mal perçues ou non perçues, ou bien, lorsqu’elles sont correctement perçues mais ne sont pas prises en compte. Ces troubles de la régulation des apports caloriques peuvent être le résultat de déséquilibres biologiques liés à des dérèglements hormonaux, à un traumatisme, à l’alcool, au tabac, à certains médicaments… Ils peuvent aussi être la conséquence de problèmes cognitifs tels une croyance alimentaire (idées fausses sur certains aliments ou végétalisme excluant tout aliment issu du règne animal, par exemple), un héritage culturel ou une tradition alimentaire (idée fausse transmise par les parents ou interdits imposés par la religion, par exemple). Enfin, certaines difficultés émotionnelles peuvent être responsables de TRACs: manger pour répondre à un besoin de réconfort, à un stress, par compensation, par refoulement (de la frustration ou de la colère, par exemple), pour se punir, par ennui…

Ainsi, se rendre attentif aux sensations alimentaires et tenir compte de ce que nous percevons nous aiderait à réguler naturellement les quantités de calories que nous consommons et de retrouver notre poids d’équilibre prédéterminé génétiquement. Dans son livre, le Dr Zermati propose entre autres des exercices affinant la perception et la compréhension des sensations de faim, de satiété, du manger attentivement et du plaisir gustatif. En outre, il recommande de manger en dehors de toute autre activité (lire, regarder la télévision,…), de se détendre avant et pendant le repas, de prendre son temps et de manger lentement, d’utiliser de plus petits couverts et assiettes et de poser les couverts sur la table toutes les trois bouchées…

Source : Dr Jean-Philippe Zermati « Maigrir sans régime » (Odile Jacob)

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Des schémas de pensée tels que « je dois manger beaucoup d’aliments autorisés pour ne pas avoir envie de manger des aliments interdits » ou « si je consomme un aliment interdit, je dois en manger beaucoup car je n’y aurai plus droit par la suite » poussent finalement à manger au-delà de ses besoins et brouillent la perception des sensations alimentaires.

L’obsession de la minceur et les régimes à répétition produisent souvent l’effet inverse de celui qui est recherché: on grossit!

D’autres processus cognitifs ont le même résultat : la peur de la faim, la peur de manquer des aliments interdits ou  la lutte constante contre ses envies de manger, par exemple, qui génèrent frustrations et sentiments de culpabilité. D’après le Dr Zermati, le mangeur finit par consommer de grandes quantités de tous les aliments. La consommation de nourriture n’est plus guidée par ses besoins alimentaires, mais par des processus cognitifs et des émotions. Peu à peu, les sensations du besoin alimentaire réel s’estompent et finissent par disparaître. Résultat: régimes, entraînement sportif épuisant, privations, frustrations, dépression, stress et …retour au grand galop des kilos superflus et des idées noires. En corrigeant les schémas de pensée erronés et les comportements alimentaires aberrants qui en découlent, il serait possible de réduire instinctivement la consommation de calories et de perdre du poids sans régime ni privations.

Le point de départ serait d’apprendre à s’assumer. Cela ne signifie pas qu’il faille se résigner face au problème de poids. Pour Jean-Philippe Zermati, « S’assumer, c’est tenter de se regarder avec toute l’objectivité dont on est capable et réussir à porter un jugement sur ses compétences ou ses incompétences physiques, intellectuelles, psychologiques, sociales… C’est prendre acte de nos forces et de nos faiblesses, de ce que la nature nous a donné et de ce que l’existence nous a apporté… rien ne dit que les cartes que nous avons en main nous conviendront. Cependant ce sont les nôtres, nous n’en avons pas d’autres. Et c’est avec elles que nous devrons essayer de faire le plus de plis  possible ».

Sur cette base, l’auteur propose de tenter de perdre du poids selon la méthode qu’il décrit dans son livre, c’est-à-dire grâce à une meilleure perception des sensations alimentaires et à une réduction de la consommation de graisses. Si en fin de compte il n’y a pas d’amaigrissement, cela signifie que nous sommes déjà à notre poids d’équilibre, qui est prédéterminé génétiquement. Dans ce cas, il faut « assumer » notre poids. Bref, même si nous n’aimons pas notre silhouette, il faut l’accepter. Pas toujours évident ! « Il arrive que certains de mes patients refusent cette vérité. Et n’acceptent pas ce poids », conclut le Dr Zermati.

Source : Dr Jean-Philippe Zermati « Maigrir sans régime » (Odile Jacob)

Le morphotype « Galilée » est celui de la personne parfaite dont le corps est à la fois beau esthétiquement et équilibré, « donc en bonne santé », estime le Dr. Alain Delabos. La plupart d’entre nous appartiendraient à dix autres morphotypes inférieurs mais perfectibles grâce à la morpho-nutrition…

Les canons de beauté n’ont pas toujours été ceux d’aujourd’hui, comme l’attestent notamment les oeuvres de Rubens.

Visage fin, tour de poitrine égal à celui des hanches, tour de taille de 30 cm de moins que celui-ci pour les femmes et, pour les hommes, de 20 cm de moins… Si vous ne correspondez pas à ce modèle, tant pis pour vous ! Vous appartenez alors à l’un des dix types morphologiques imparfaits qui résulteraient d’erreurs nutritionnelles et de comportements alimentaires inadaptés, selon l’auteur du livre « Mincir en beauté là où vous voulez ». L’ouvrage en question regorge de conseils en diététique pour le moins farfelus qu’aucune référence scientifique ne vient étayer…

  • Le morphotype Chéops, essentiellement féminin : silhouette pyramidale avec peu de seins, taille épaisse, hanches fortes avec cellulite, trop de cuisses, culotte de cheval… Tout le volume est centré sur le bas du corps. Il existe, selon l’auteur, deux variantes de ce morphotype : le type Maya, où le haut du corps est à peu près « normal » et le type Rubens dont les membres sont également dodus.
    Les « erreurs alimentaires » à l’origine de la silhouette Chéops seraient les suivantes: trop de légumes, trop de féculents, pas assez de viande, pas assez d’aliments gras et la consommation de potages le soir. « Carnivore d’abord » doit être votre crédo, écrit le Dr Delabos. Ainsi, le déjeuner d’une personne mesurant 1.70 devrait comporter jusqu’à 270 gr de viande pesée crue mais aucun légume…
  • Le morphotype Schwarzy, essentiellement masculin : silhouette en pyramide inversée présentant un torse très développé en déséquilibre avec le restant du corps, bras musclés, ventre plat, fesses trop maigres, hanches creuses…
    Les « erreurs alimentaires » responsables de cette morphologie ? Trop de viande, pas assez de salades, pas assez de poisson et pas assez de graisse… Pour une silhouette plus harmonieuse, l’auteur propose notamment une choucroute, un cassoulet ou un bœuf en daube au déjeuner, histoire de faire le plein de matières grasses… ! Il existerait deux variantes de ce morphotype : le type Mae West à la poitrine excessivement volumineuse et le type Don Camillo, plus répandu chez les hommes, qui se caractérise par des seins anormalement développés. Dans le premier cas, l’alimentation comporterait trop de sucre et dans le second, trop de pâtisseries.
  • Le morphotype Sablier, surtout féminin : cou fin, seins opulents, taille de guêpe, hanches arrondies, fesses trop rondes… Dans ce cas, les « erreurs alimentaires » seraient un excès de sucre et de fruits et une insuffisance de viande. L’auteur conseille de supprimer les fruits à tous les repas et de consommer les sucres exclusivement au goûter.
  • Le morphotype Monastique : cette silhouette en forme de tonneau, à la taille épaisse et au ventre proéminent, serait due à une surconsommation de féculents, surtout à midi, de pain et de pâtisseries, ainsi qu’à une insuffisance de viande.
  • Le morphotype Tronc d’Arbre : massive, monolithique, sans taille, avec le visage gonflé et les membres épais, c’est la silhouette des gros mangeurs. Elle serait le résultat de l’association exagérée de sucre et de gras favorisant le stockage et de dîners trop riches et trop copieux. Pour rétablir des proportions plus harmonieuses, l’auteur conseille de consommer moins de sucre, moins de féculents et plus de viande.
  • Le morphotype Ascétique : sans hanches, cuisses ni fesses, avec peu de seins ou de pectoraux, cette silhouette filiforme très prisée par les milieux de la mode résulterait, quant à elle, d’une insuffisance de tous les aliments (là, nous sommes bien d’accord!).

Source : « Mincir en beauté là où vous voulez grâce à la chrono-nutrition » (Poche), Dr. Alain Delabos

 

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