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Beauté

La liposculpture : le guide complet

La liposculpture consiste en la combinaison de techniques de liposuccion et de liposuccion. La liposculpture utilise l’excès de graisse prélevé dans une autre région du corps par la propre liposuccion du patient pour « sculpter » le corps afin de remplir, d’augmenter et de modeler les structures flasques, les dépressions ou les zones avec peu de tissu adipeux.

1 – Comment se déroule l’opération ?

La solution de Klein, composée d’une solution saline et d’adrénaline, est d’abord infiltrée pour réduire les risques d’hémorragie et, par conséquent, de traumatisme chirurgical. Les canules de liposuccion sont introduites à travers la peau et atteignent le tissu adipeux (couche qui vient juste après la peau), d’où elles aspirent par un système de vide la graisse localisée. Les points d’insertion des canules varient selon l’anatomie du patient et la technique utilisée par le chirurgien.

La liposuccion peut se faire sous anesthésie générale, épidurale ou locale, selon le nombre de régions abordées. Si l’anesthésie est générale, il faut procéder à une intubation orotrachéale et utiliser des appareils qui aident à respirer. En général, les cicatrices de liposuccion mesurent environ un demi-centimètre, mais elles peuvent devenir presque imperceptibles avec le temps, et ne provoquent pas d’inconfort.

Ensuite, la graisse est traitée et est retirée des cellules adipeuses rompues, du sang et de l’anesthésie et la graisse est greffée à un nouvel endroit. Le greffon est placé à l’aide de seringues fines à l’endroit désiré, ce qui donne du volume et une nouvelle forme à l’endroit. L’intervention chirurgicale dure, en moyenne, deux heures.

2 – Parties du corps pouvant être soumises à une liposculpture

La liposuccion peut être pratiquée dans toute région présentant une graisse localisée. Au début, la graisse peut être greffée partout, les zones les plus demandées pour l’application de la graisse sont les fesses, le visage, les mains et les seins. Le spécialiste explique qu’il est possible de greffer la graisse liposucée dans différentes régions du corps en une seule intervention, mais qu’il faut veiller à ne pas trop allonger la durée de l’opération.

Si le patient décide de traiter différentes zones dans le cadre de différentes opérations, un intervalle minimum d’un mois entre les opérations sera nécessaire. Si le patient souhaite traiter la même région, il faut un intervalle minimum de six mois jusqu’à ce que le gonflement de la région disparaisse.

3 – Les meilleurs résultats de la liposculpture

La liposuccion du visage a plus d’impact, suivie du rajeunissement des mains et de l’augmentation des fesses.

Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque la graisse localisée se trouve sous une région de la peau de bonne élasticité et sans excès. Les zones graisseuses localisées, mais avec une flaccidité cutanée accrue, doivent être accompagnées de l’ablation de la peau locale.

4 – Quantité de graisse enlevée

La quantité de graisse retirée dépend du biotype de chaque patient et est donc très variable. La quantité maximale retirée est de 7 % du poids du corps chez le chirurgien humide (effectué avec une infusion de solution qui réduit les saignements et l’anesthésie dans la région) et de 5 % dans la chirurgie sèche (sans infusion de solution), selon les normes du Conseil fédéral de la médecine.

5 – Indications de la liposculpture

La liposculpture est indiquée pour les patients présentant une accumulation de graisse localisée et les zones qui ont besoin d’être comblées en raison d’un manque de tissu adipeux. Il est préférable que ces personnes aient un poids normal, ce qui donne des résultats plus satisfaisants.

6 – Contres-indications à la liposculpture

Des pathologies antérieures, telles que les maladies cardiaques, les modifications pulmonaires, le diabète, l’hypertension, les anémies, entre autres, non contrôlées, rendent la procédure risquée. Dans le cas spécifique du diabète non contrôlé, il peut affecter le processus de guérison. Cette pathologie peut entraîner une obstruction partielle ou totale des vaisseaux, ce qui nuit à l’oxygénation des tissus et, par conséquent, à la formation de collagène et de fibres élastiques.

En outre, on sait que la plupart des patients diabétiques sont porteurs de maladies artérielles, ayant plus de chances de développer une nécrose tissulaire.

Cette chirurgie esthétique de remodelage de la silhouette doit être pratiquée chez les patients présentant une accumulation de graisse localisée et ne doit pas être considérée comme un traitement d’amaigrissement, puisque la liposuccion ne doit pas enlever plus de 7 % du poids du corps, c’est-à-dire que si le patient pèse 60 kg, nous ne devons pas pratiquer une liposuccion de plus de 4200 ml. En général, ceux qui ne devraient pas subir de liposculpture sont des patients qui pensent à cette intervention comme une mesure de perte de poids. Les altérations psychologiques, comme la dépression ou certains dimorphismes corporels, comme l’anorexie, contre-indiquent également la liposculpture.

7 – Soins préopératoires

liposculptureToute intervention chirurgicale doit être précédée de quelques détails. Ces détails consistent principalement en une indication correcte de l’intervention chirurgicale à réaliser, en une clarification pour le patient ou son tuteur légal sur les possibilités de résultats et les risques existants d’une procédure chirurgicale ou anesthésique et en une préopératoire avec des examens pertinents pour chaque cas.

Avant même l’opération, le patient doit, si possible, suivre certaines mesures telles que la suspension de certains médicaments qui peuvent nuire à l’opération, comme par exemple les comprimés qui contiennent de l’acide acétylsalicylique, qui altèrent la coagulation du sang , entre autres, en se rappelant toujours que tout médicament utilisé doit être de la science du chirurgien. La pilule contraceptive doit être arrêtée, si possible, un mois à l’avance, car des études indiquent qu’elle pourrait être thromboembolique.

Le tabagisme doit être arrêté 30 à 60 jours à l’avance, car il interfère directement avec la guérison. En ce qui concerne l’alimentation, il y a certains aliments qui doivent être évités en interférant avec les saignements, comme l’ail et la châtaigne indienne.

Il est fondamental que le patient informe le médecin de tout type d’infection dans les jours qui précèdent l’intervention, car la plus grande source d’infection chirurgicale est le patient lui-même.

8 – Examens préalables à la liposculpture

En général, des tests de laboratoire sont requis, comme une numération globulaire complète. La présence d’anémie, d’infections et de changements dans la numération plaquettaire sera évaluée. Il est jugé prudent de demander des tests de sodium, de potassium, d’urée et de créatinine afin d’évaluer la fonction rénale. Un coagulogramme complet est également demandé pour vérifier l’existence d’un éventuel trouble de la coagulation sanguine.

Après un certain âge, il est conseillé de demander une glycémie à jeun pour évaluer si le patient est diabétique. Dans certains cas, il peut être nécessaire de demander un test urinaire commun avec uroculture, avec lequel il est possible de diagnostiquer une infection urinaire.

Pour les patients plus âgés, d’autres tests tels qu’un électrocardiogramme et une radiographie pulmonaire sont nécessaires pour évaluer la fonction cardiaque et pulmonaire. Il est possible de demander du bêta-HCG pour les femmes en âge de procréer afin d’exclure la possibilité d’une grossesse.

Il existe également des tests spécifiques à chaque opération. Dans le cas de la liposculpture, l’échographie abdominale totale et de la paroi abdominale peut détecter des hernies et des pathologies intra-abdominales qui peuvent entraîner une confusion dans un éventuel diagnostic opératoire.

Par exemple, si le chirurgien esthétique effectue une liposuccion de l’abdomen et ne sait pas que le patient a des calculs biliaires, des crampes abdominales dans la période postopératoire peuvent faire croire à une violation de la cavité par liposuccion. Il est toujours prudent de demander des examens spécifiques en fonction des pathologies préexistantes du patient, afin de savoir si cette pathologie est maîtrisée et si le patient peut ou non subir l’intervention chirurgicale.

9 – Durée du séjour à l’hôpital ou à la clinique

En général, la liposculpture ne nécessite pas d’hospitalisation, c’est-à-dire que le patient peut rentrer chez lui après avoir passé une période en salle de réveil post-anesthésique, en restant à la clinique entre 12 et 24 heures. Néanmoins, ces opérations doivent être effectuées dans un environnement hospitalier, en veillant toujours à la sécurité totale de l’établissement.

10 – La période post-opératoire de la liposculpture

Jusqu’à ce que le résultat souhaité soit atteint, le patient doit faire face à plusieurs phases. Ainsi, les oedèmes (gonflements), les « taches » d’accumulation de sang dans les tissus sous-cutanés, l’hypersensibilité de certaines zones, l’insensibilité d’autres, sont communs à tous les patients. Certains patients présenteront ces phénomènes avec plus ou moins d’intensité que d’autres et ils se résorbent généralement en 21 jours environ. Une courte période d’insatisfaction peut survenir dans les premiers jours, en raison de l’aspect transitoire, résultant généralement de l’anxiété d’atteindre le résultat final le plus rapidement possible.

L’utilisation de la gaine postopératoire, ou modélisateur, est indiquée par certains médecins et pas par d’autres. Le modeleur peut jouer un rôle important dans le résultat final de la liposculpture, mais ce n’est pas une garantie de satisfaction du résultat. Il aidera à « comprimer et repositionner » le tissu détaché avec la liposuccion à l’endroit où il doit rester. L’utilisation de la gaine postopératoire est constante, n’étant retirée que pour le bain, pendant les 30 à 45 premiers jours.

Médicaments postopératoires à prendre

Comme pour toute opération, la plus grande préoccupation est la douleur et les éventuelles infections. Ensuite, au cours de cette période, l’utilisation d’analgésiques est indiquée, en fonction du degré de douleur présenté par le patient, et d’antibiotiques comme prévention des infections. Il est toujours prudent d’évaluer les risques individuels de thromboembolie. Pour les patients présentant un risque accru, des médicaments anticoagulants peuvent être utilisés dans la période post-opératoire.

Exercices physiques

Les marches progressives, selon la disposition, sont totalement gratuites, mais l’activité physique, en général, doit être évitée pendant une période de 21 à 30 jours, selon la réaction du patient à l’opération et la quantité de graisse qui a été enlevée.

11 – Risques liés à la liposculpture

Comme toute intervention chirurgicale, la liposculpture est également sujette à d’éventuelles complications. Ces complications peuvent aller de complications plus légères comme un gonflement prolongé, un sérome (qui est l’accumulation de liquide dans l’espace créé par la liposuccion), des infections à des complications plus graves allant de la nécrose de la peau ou de la graisse greffée, qui peut entraîner un abcès, à des perforations des viscères et une embolie pulmonaire.

Les complications spécifiques de la liposculpture sont généralement liées au résultat insatisfaisant qui peut être obtenu, comme par exemple

  • Irrégularités (peau ridée, ondulée, inégale) ;
  • Problème de base, tel que dépressions ou difformités, non résolu ;
  • Hypercorrection du problème sous-jacent (si les fesses deviennent plus grosses que prévu, par exemple)

On sait que la liposculpture a mal tourné lorsqu’après la période d’adaptation de l’organisme au traumatisme chirurgical, le résultat initialement idéalisé et projeté n’a pas été obtenu.

12 – Traitements post-chirurgicaux nécessaires

Le drainage lymphatique permet de réduire les gonflements, d’éviter l’accumulation de liquide dans l’espace créé par la liposuccion (sérome), d’activer la circulation sanguine et de soulager la douleur. De plus, grâce au drainage lymphatique manuel ou à l’aide de dispositifs, il est possible d’aider à l’élimination des ecchymoses, d’accélérer le processus de guérison et la récupération postopératoire, ainsi que de minimiser les ondulations, les irrégularités et de prévenir l’apparition de la fibrose qui pourrait éventuellement survenir en postopératoire.

Le drainage lymphatique doit être effectué de manière à stimuler la circulation lymphatique générale : dans la zone opérée, il doit être plus détaillé et dirigé, de manière lente et délicate afin de réduire le processus inflammatoire provoqué par l’opération.

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