03 JUIL
Nous avons un scoop qui va faire rager les hyperactives, les parents et tous ceux qui ne sont pas fan du rien faire, mais procurer un grand instant de satisfaction aux cocooneuses professionnelles et adeptes du glandage.
Le glandage est un loisir apaisant et nous ne comprenons d’ailleurs pas pourquoi ce mot n’a toujours pas trouvé sa place dans le dictionnaire français, après tout il s’agit d’un hobby comme les autres. Bon nous nous occuperons de cette requête un peu plus tard, ne vous inquiétez pas.
Adolescente, vous et le canapé familial étaient inséparables. Les samedi après-midi le programme était simple mais efficace : sessions de grignotage de biscuits et potins en tout genre avec votre meilleure amie, vos deux popotins confortablement installés.
Aujourd’hui rien n’a vraiment beaucoup changé, si ce n’est que si vous voulez des biscuits, vous devez soit vous mettre aux fourneaux, soit aller en acheter au premier supermarché. Mais au fond pourquoi changer les bonnes habitudes ? Appuyer sur le mode off de temps en temps (pour ne pas dire tout le temps) est vital. Et ce n’est pas nous qui le disons mais les scientifiques…
Ne rien faire – « le mode par défaut »
Le neurochirurgien Caennais Francis Eustche explique que lorsqu’on ne fait rien, une activité cérébrale vitale se mettrait en place, intitulée « le mode par défaut ». En gros, tous les instants d’oisiveté font voyager notre pensée, et ce sont ces pensées qui nous permettent de consolider notre mémoire.
Lorsque vous êtes emmitouflée dans votre couette et que de manière générale vous n’avez rien à faire, aucune obligation à remplir, vous vous mettez inconsciemment à penser. Vous vous tournez donc vers des informations récentes, auxquelles vous avez été confrontée. Vous sollicitez alors votre cerveau en lui demandant de faire une synthèse entre les informationsrécentes, les informations nouvelles et même les informations les plus anciennes.
En réalité cette activité inconsciente a toute son importance. Le cerveau doit en permanence être rafraîchi. Sans ces moments, notre autobiographie va manquer de pages, et le cerveau ne sera alors plus cohérent.
Être trop souvent stimulé par les éléments extérieurs et avoir la tête trop dans le travail ne nous permet pas de bien se déconnecter et de laisser notre cerveau faire son travail.
En voilà une excuse que vous auriez pu sortir en cours lorsque vous n’aviez pas fait vos devoir maisons… Non c’est une plaisanterie, et d’ailleurs petite précision : vous êtes priée de ne pas vous en servir pour justifier un dossier non fini !
Glander sur notre canapé adoré nous ferons, aucuns remords plus jamais nous n’aurons !
Source: Leseclaireuses
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