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Nutrition

Santé pour maigrir – 2ème partie

 

Rides, relâchement de la peau, problèmes de vue, maladies cardiovasculaires, arthrose, cancers… Qui n’a pas entendu parler des ravages opérés par ces dangereux malfaiteurs, les «radicaux libres ? Mais d’où proviennent-ils ? Comment contrer leur action ?

Les radicaux libres s’attaquent à la peau et provoquent rides, relâchement et taches pigmentaires…

Les radicaux libres sont des molécules nocives présentes dans notre organisme. La combustion d’oxygène pour alimenter nos cellules en énergie produit naturellement des radicaux libres. La formation de ces molécules toxiques est aussi favorisée par les inflammations, les infections, le stress émotionnel, l’alcool, une alimentation à index glycémique élevé, certaines maladies comme le diabète et certains médicaments. Les radicaux libres peuvent aussi provenir de facteurs extérieurs à l’organisme : l’exposition aux polluants, pesticides et dioxines, à la fumée de tabac, une exposition excessive au soleil …

S’ils ne sont pas éliminés de l’organisme, les radicaux libres peuvent endommager les cellules qui les jouxtent et au fil du temps, user nos tissus et altérer notre capacité à les régénérer. Aucun organe n’est épargné par l’action destructrice des radicaux libres. Leurs cibles préférées sont la peau (rides, taches pigmentaires, relâchement, cancers), les yeux (cataracte, dégénérescence maculaire de la rétine), le cerveau (maladies d’Alzheimer et de Parkinson), les poumons (bronchites chroniques, cancer), le système cardiovasculaire (risque cardiovasculaire accru) et les articulations (arthrose, arthrite).

Notons que les radicaux libres n’ont pas qu’un rôle néfaste. Ils font partie du processus indispensable de production d’énergie et permettent de lutter contre les infections. Par exemple, les globules blancs utilisent des radicaux libres pour éradiquer les virus et les bactéries. Les radicaux libres permettent aussi l’élimination de cellules anciennes ou défectueuses.  Par ailleurs, les radicaux libres ne sont pas les seuls responsables du vieillissement cellulaire prématuré. La consommation excessive d’aliments à index glycémique élevé aurait des effets encore plus néfastes (phénomène de la glycation).

En les piégeant, les molécules antioxydantes peuvent nous protéger efficacement contre les effets dévastateurs des radicaux libres. Elles sont de différentes sortes : les vitamines antioxydantes, principalement la vitamine C et la vitamine E, les caroténoïdes, principalement le bêta-carotène, l’alpha-carotène,  le lycopène, la lutéine et la zéaxanthine, les  oligoéléments, principalement le sélénium , le zinc, le magnésium et le cuivre et les flavonoïdes.

Une alimentation à index glycémique élevé booste le phénomène de la glycation qui accélère le vieillissement cellulaire à tous les niveaux : peau, système cardiovasculaire, articulations, yeux…

Pour réduire l’impact de la glycation et ses effets vieillissants, il faut éviter le sucre et les aliments et boissons sucrés!

C’est bien connu : l’organisme produit des molécules instables appelées « radicaux libres » qui endommagent les cellules et causent leur vieillissement. Leur effet peut être freiné par la consommation d’antioxydants. Mais un autre phénomène est tout autant responsable du vieillissement cellulaire prématuré: la glycation.

La glycation est la rencontre entre une protéine et un sucre qui aboutit à une protéine modifiée. Nos enzymes, nos hormones et nos anticorps sont des protéines. La glycation modifie la forme des protéines et altère de ce fait leur fonction dans l’organisme, créant à terme ce que l’on appelle les « produits avancés de la glycation » ou AGE (de l’anglais Advanced Glycation End-product). Il faut savoir aussi que les radicaux libres accélèrent la glycation et que la glycation produit des radicaux libres.

Les AGE sont d’origine externe mais aussi interne.

Une quantité parfois importante de AGE se forme à la surface des aliments lors de certains modes de cuisson à forte chaleur comme la cuisson sur le grill et la friture (à lire: les modes de cuisson sains). Ce sont les AGE qui donnent sa belle couleur brun-doré à la croûte de pain. Le tabagisme est associé à une élévation du niveau des AGE; les AGE sont plus concentrés dans la peau d’un fumeur que d’un non fumeur.

Les AGE sont aussi d’origine interne : ils sont formés dans l’organisme lors d’un pic de glycémie c’est-à-dire une élévation importante du taux de sucre sanguin. Plus les variations du taux de sucre sanguin sont importantes, plus la glycation augmente et plus le risque de certaines maladies comme les maladies cardiovasculaires augmente. Au niveau de la peau, la glycation accroît l’apparition de rides et autres signes du vieillissement. La glycation a aussi pour effet de raidir et de fragiliser le cartilage des articulations, ouvrant la porte à l’arthrose. La glycation provoque aussi des troubles de la vue.

Pour réduire le phénomène de la glycation et ses effets accélérateurs du vieillissement, il faut veiller à consommer majoritairement des aliments à index glycémique faible.

Boulimie, problèmes articulaires, vieillissement prématuré, troubles psychiatriques, problèmes dermatologiques, anxiété, dépression… Le gluten du blé jouerait-il un rôle dans l’apparition de ces maladies ?

Selon Julien Venesson, auteur du livre « Gluten – Comment le blé moderne nous intoxique » il existe des preuves scientifiques que le blé a des effets toxiques pour notre santé…

Le gluten du blé et de certaines autres céréales est toxique pour les personnes souffrant d’une intolérance ou d’une allergie au gluten, c’est une réalité bien connue. D’autres maladies comme le syndrome du colon irritable, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique semblent pouvoir être soignées par la suppression du gluten.

Mais le gluten aurait bien d’autres effets néfastes pour la santé, selon Julien Venesson, auteur du livre « Gluten – Comment le blé moderne nous intoxique ».  Dans beaucoup de cas, éliminer le blé de l’alimentation améliorerait les symptômes : « Moins de blé, c’est probablement moins d’arthrose, moins de rides, moins de diabète, moins de maladies cardiovasculaires et une plus grande espérance de vie sans incapacité ».

Quelles sont les maladies et troubles de la santé que l’auteur attribue à la consommation du blé ?

Troubles du comportement alimentaire

Le blé serait-il l’opium du peuple ? Selon Julien Venesson, le blé pourrait être responsable de la boulimie car il modifie les comportements alimentaires et créée une véritable dépendance alimentaire, comme les drogues ; « … si vous avez la sensation de ne pas pouvoir vivre sans pâtes, si le pain vous manque à chaque repas, si vous souffrez de fringales chroniques qui vous poussent toujours vers des biscuits ou des viennoiseries, vous êtes probablement un drogué du blé ».

Selon l’auteur, les effets du blé sont comparables à ceux des narcotiques, des substances dérivées de l’opium qui peuvent induire très vite une forte dépendance.

Problèmes articulaires 

  • La spondylarthrite ankylosante (SPA), une maladie chronique incurable se manifestant par des douleurs articulaires surtout au niveau de la colonne vertébrale et du bassin. Une ankylose se développe progressivement pouvant mener à la soudure de certaines vertèbres.
  • La polyarthrite rhumatoïde, un rhumatisme inflammatoire très répandu caractérisé par le gonflement douloureux de plusieurs articulations qui se déforment petit à petit et deviennent moins mobiles : d’abord les petites articulations (mains, poignets, genoux et pieds), ensuite les autres (épaules, coudes). C’est une maladie auto-immune incurable.
  • L’arthrose, la maladie articulaire la plus répandue de toutes touchant surtout les femmes et les sportifs et se manifestant par des douleurs, des raideurs et une perte de mobilité des articulations. C’est une maladie associée au vieillissement et à l’usure des articulations, dont le développement serait accéléré par le gluten.

Vieillissement prématuré

Ce qui compte c’est l’espérance de vie en bonne santé (sans incapacité). Selon les études que cite Julien Venesson dans son livre, le différentiel entre l’espérance de vie et l’espérance de vie en bonne santé ne fait qu’augmenter dans nos pays. Autrement dit, les populations européennes vivent de plus en plus longtemps mais le nombre d’années de fin de vie passées en mauvais état physique et/ou mental ne fait qu’augmenter également.

L’auteur explique le rôle fondamental de la glycation dans le processus de vieillissement, qui aurait un impact plus néfaste encore que celui des radicaux libres. Or pour lutter contre la glycation, il faut supprimer de l’alimentation les aliments à index glycémique élevé comme les aliments à base de blé en particulier (pain, pâtes, etc.) ainsi que les autres produits céréaliers ou à base de céréales, même intégrales et les remplacer notamment par les lentilles, pois chiches, haricots rouges et autres légumineuses très riches en vitamines et minéraux dont l’index glycémique est plus faible.

Problèmes psychiatriques

  • La schizophrénie: maladie jugée incurable caractérisée notamment par des hallucinations, une incapacité à distinguer l’imaginaire de la réalité, des phases d’agressivité, d’hyperactivité, de dépression ou de renfermement, un dédoublement de la personnalité, etc.
  • L’ataxie: maladie incurable induisant progressivement la perte du sens de l’orientation et de locomotion, de la parole et des capacités visuelles
  • La neuropathie : complication fréquente du diabète qui se traduit par une atteinte des nerfs périphériques et l’apparition de troubles de la sensibilité, de douleurs, fourmillements, faiblesses, vertiges, troubles de la vue et de la parole…
  • L’épilepsie: maladie impliquant parfois des crises violentes avec convulsions et perte de connaissance.
  • L’autisme: maladie se manifestant par des troubles graves de la communication, des interactions sociales anormales, des centres d’intérêt limités et des comportements répétitifs et stéréotypés.

Problèmes dermatologiques. Selon Julien Venesson, recherches scientifiques à l’appui, diverses affections de la peau seraient dues au gluten et en particulier l’acné, la dermatite herpétiforme, le psoriasis et l’eczéma.

Enfin, les migraines chroniques et la dépression seraient également associées à la consommation de blé.

Source : « Gluten – Comment le blé moderne nous intoxique » (Editions Thierry Souccar), Julien Venesson (consultant en nutrition, journaliste scientifique, formations à destination des professionnels). Bibliographie : 435 études scientifiques avec références.

 

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