Le diabète survient quand l’organisme n’arrive plus à produire une quantité suffisante d’insuline pour convertir le glucose en énergie. Résultat : un taux de sucre sanguin trop élevé. Le surpoids et le manque d’exercice peuvent provoquer cette maladie chronique aux conséquences parfois sérieuses.
Au cours de la digestion, notre organisme réduit les glucides (sucres) contenus dans les aliments en glucides simples. Dans une situation normale, notre pancréas produit la quantité d’insuline nécessaire pour leur permettre de pénétrer dans nos cellules où ils serviront de source d’énergie immédiate ou seront stockés sous forme de graisses de réserve.
L’organisme des personnes diabétiques a cessé de produire de l’insuline, en produit en quantité insuffisante ou en produit en quantité normale mais ne parvient pas à l’utiliser (phénomène de la « résistance à l’insuline »).
La plupart des personnes atteintes par cette maladie chronique dès l’enfance (diabète de type I) doivent recevoir des injections d’insuline toute leur vie, mais il existe une autre forme de diabète de plus en plus fréquente aujourd’hui qui est déclenchée après un certain âge par l’excès de poids et la sédentarité (diabète de type II). Une activité physique régulière associée à un régime amaigrissant approprié peut aider les personnes souffrant d’un diabète de type II à mieux utiliser leur propre insuline et à stabiliser leur taux de sucre sanguin.
Même sous traitement, les diabétiques doivent observer des règles strictes en matière d’alimentation et d’hygiène de vie (activité physique, arrêter de fumer…) pour éviter que l’hyperglycémie n’altère leur système circulatoire et les expose à des troubles de la vue (pouvant causer une cataracte, voire mener à la cécité), aux maladies cardiovasculaires, à la gangrène des pieds et aux défaillances rénales.
Les symptômes du diabète incluent la fatigue chronique, les vertiges, la soif intense, les picotements fréquents dans les membres, les troubles de la vue et l’envie anormalement fréquente d’uriner. Consultez rapidement votre médecin si vous avez beaucoup de poids à perdre et souffrez d’un ou plusieurs de ces symptômes.
Certaines plantes sont recommandées pour sortir de la « spirale du sucré » : leur action calme les compulsions alimentaires et favorise un retour à la normale du système de régulation des sucres et de l’insuline.
- Fenugrec : cette plante originaire du Moyen-Orient et d’Inde est très répandue en France dans la zone allant de la Gironde à la frontière italienne. Utilisé comme fourrage dans l’Antiquité (« foin grec ») et dans le processus d’embaumement chez les anciens égyptiens, le fenugrec sert aujourd’hui d’engrais vert en agriculture biologique. La graine et la feuille de fenugrec sont utilisées dans la cuisine indienne, africaine et orientale. Le fenugrec possède de très nombreuses propriétés médicinales. En outre, il diminue la glycémie à jeun et facilite l’utilisation du sucre chez les patients diabétiques de type 2. Le fenugrec réduit aussi le taux de cholestérol et de triglycérides et aide à lutter contre la constipation.
- Nopal : les jeunes pousses de ce cactus au goût proche de celui des haricots verts sont utilisées dans la cuisine mexicaine traditionnelle. Le nopal contribue à stabiliser et à équilibrer les taux de cholestérol, de graisses et de sucre dans le sang. Il est prescrit aux personnes souffrant d’un diabète de type 2. Les fibres végétales solubles et insolubles, enzymes et autres nutriments que renferme le nopal accélèrent le transit intestinal et facilitent l’élimination des graisses dans les selles.
- Ginseng : cette plante herbacée originaire de l’Asie a des vertus stimulantes, antistress et aphrodisiaques bien connues. Le ginseng abaisse la glycémie si elle est prise avant le repas et peut être utile aux personnes souffrant de diabète de type 2.
- Melon amer : cette plante grimpante est originaire des régions tropicales de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. Des études cliniques montrent qu’elle réduit le taux de sucre sanguin après le repas et facilite l’utilisation du sucre par l’organisme.
Un ventre parfois très gros et rond contrastant avec des jambes plutôt minces et peu musclées et une surcharge pondérale pouvant atteindre 20 kilos : voilà les caractéristiques de l’obésité métabolique prédiabétique.
La graisse étant localisée dans les profondeurs de l’abdomen (graisse viscérale), le pli cutané est relativement fin. Ballonnements à la sortie de table et pulsions sucrées sont souvent associées à ce morphotype qui résulte d’une combinaison de facteurs: suralimentation quotidienne, sédentarité, prise de contraceptifs ou d’autres traitements hormonaux, grossesses… Sous l’influence des pics d’insuline successifs, les graisses sont stockées et s’accumulent dans la zone abdominale. Comme son nom l’indique, l’obésité métabolique prédiabétique est associée au diabète de type 2 et fait courrir des risques majeurs prédisposant tout particulièrement aux maladies cardio-vasculaires.
Stratégie anti-kilos adaptée à ce morphotype :
1. Surveiller son alimentation
- Exclure totalement tous les sucres dits « rapides », c’est-à-dire à index glycémique au-dessus de 50: sucre, sucreries, confitures, miel, pâtisseries, biscuits, sodas et jus de fruits industriels, glaces et autres friandises, mais aussi le pain blanc, les pommes de terre…
Dans son livre « Maigrir selon votre silhouette », le Dr Raphaël Blairvacq propose un régime alimentaire sur mesure très pauvre en graisses également.
2. Calmer les envies de sucre
- Pour lutter contre les envies de sucre, consommer des aliments riches en chrome (brocolis, haricots verts, céréales complètes, champignons, asperges…), tyrosine (veau, thon, langouste, flocons d’avoine…), vitamine B6 (persil chou, haricots verts, lentilles…) et vitamine E (huiles végétales, asperges, légumes à feuilles vertes comme les épinards, les choux et les salades…).
- Pour favoriser l’équilibre de métabolisme des sucres : 1 gélule de chrome matin, midi et soir
- 1 gélule matin et soir de nopal pour calmer les envies de sucre
- Prendre du charbon végétal (4 gélules) en dehors des repas pour diminuer les ballonnements
3. S’attaquer à la graisse viscérale
- Démarrer un programme sportif doux : un jour sur deux, vingt minutes de marche rapide ou de vélo et trois-quarts d’heure de randonnée le dimanche. L’activité physique contribue à améliorer la santé cardio-vasculaire mais les personnes diabétiques doivent éviter la pratique de certains sports dangereux comme la plongée sous-marine, l’alpinisme et le parachutisme.
- Exercices de gymnastique destinés à renforcer les muscles grands droits de l’abdomen et limiter le relâchement et les ballonnements
- Resvératrol : 1 gélule le matin et le midi (active le déstockage des graisses sur le haut du corps)
- Fructo-oligosaccharides (effet ventre plat) : 1 gélule matin, midi et soir pendant le repas avec un grand verre d’eau
- Techniques complémentaires (par ordre d’efficacité): thermodermie, endermologie et liposculpture.
Source : « Maigrir selon votre silhouette – Les secrets de la morphonutrition pour perdre des kilos là où vous voulez», Dr Raphaël Blairvacq